- Les familles d'accueil ne sont pas toujours sélectionnées. DEMANDEZ SELON QUELS CRITERES ET DEMANDEZ UNE COPIE DE LA PROCEDURE DE SELECTION !
- Les lieux de résidence sont très souvent très isolés.
- On peut tomber dans des familles avec un parent unique ou grand parent unique et pas d'enfants.
- On peut tomber dans des familles dont les membres sont atteints de maladie grave.
- On peut tomber dans des familles où les parents sont de vrais gamins et ne se sont pas rendu compte de la responsabilité d'un accueil.
Si vous avez un souci avec votre famille d'accueil, on vous dira dans certains cas que vous pouvez changer de famille, mais c'est à vous de la trouver. Vos parents ne pourront parfois contacter personne en France, car l'organisme peut mettre une mauvaise volonté à vous aider. En effet vous ne dépendez plus (directement) de l'organisme français.
On vous vendra l'idée qu'en cas de problème sur place il y a toujours un représentant local adulte à contacter. Nous avons compris qu'un représentant local est salarié mais pas forcément sélectionné non plus. Vous pouvez tomber sur un instable notoire.
Les stages obligatoires en début de séjour sont organisés pour vous faire dépenser encore plus d'argent (ils rémunèrent les représentants locaux) et nous considérons qu'ils sont parfois bâclés.
SOYEZ PRUDENTS Partez plutôt à l'âge adulte ou posez vos questions ici... Pour le témoignage complet de ma fille, laisser des coordonnées
1 commentaire:
Ceci est un témoignage reçu en novembre, par une maman qui nous soutient, vous comprendrez pourquoi. Merci à elle pour tout!
"Je viens de lire votre témoignage en entier, et je suis consternée. Je comprends votre sentiment de culpabilité (j'ai éprouvé le même)J'avais l'impression d'être seule à avoir vécu ces difficultés avec PIE et leurs représentants au Canada. C'est du moins ce qu'on a voulu me faire croire ! "Votre fille n'a pas eu de chance, c'est la seule etc... " On l'a aussi culpabilisée quand elle a demandé un changement de famille, "tu ne trouveras pas mieux ! " etc...
Ma fille est partie le 27 septembre 2007 au Canada. Un mois à attendre des nouvelles de PIE qui n'appelait pas ! Mais enfin le départ tant attendu est là.
Les personnes chez qui elle était placée étaient des grands-parents qui élevaient leurs petites-filles dont une était allée habiter chez une tante à la ville car ça se passait mal à la maison. Le grand-père avait un cancer du pancréas dont on sait qu'il est fulgurant (il est décédé 10 mois après), et la dame m'a dit qu'ils accueillaient ma fille pour aider leur petite fille à "faire face à la situation" ! L'instrumentalisation de ma fille était choquante. Cela n'a pas du tout gêné PIE. Ils ont même dit que refuser un placement à cause de la maladie du monsieur serait discriminatoire !
La maison était très sale (je comprends que ce ne fut pas leur préoccupation à l'époque), le week-end se passait devant la télé, les grands-parents parlaient français et la dame fumait (les enfants n'ont pas le droit de fumer selon PIE mais ils peuvent inhaler... ! ).
De plus ma fille avait été placée dans une maison très isolée, loin de toute activité alors que c'est une fille très sportive et qu'elle avait mentionné tout cela dans sa lettre de motivation. L'alcool est très très présent, le cannabis aussi. Il faut que nos enfants soient forts pour regarder cela de loin pendant 9 mois quand les choses sont dures à vivre ! J'ajoute que le directeur de l'école du lieu qui avait été contacté par téléphone par la correspondante locale lui avait dit que ce n'était pas du tout une bonne idée de faire venir ma fille dans cet endroit. Mais vous avez raison, ils n'ont pas de familles, il ne peut donc y avoir d'adéquation, et l'entretien ne devient pas nécessaire. J'ai le sentiment que ce n'est pas un souci pour eux.
Ne pouvant compter sur l'aide de la corres locale, ma fille s'est trouvé une autre famille d'accueil toute seule, dont ce n'était pas le projet au départ et au bout de 5mois, il a fallu changer de nouveau.
Mais toujours très éloignée de toute activité et dépendante en toutes circonstances. Elle a dû utiliser ses ressources profondes pour ne pas transformer ce séjour en échec, mais à quel prix ! Je ne peux nier qu'il y eut des moments heureux mais que de larmes aussi !
Je voudrais mentionner, comme vous, la légèreté de l'assistante de PIE jointe par téléphone, la directrice toujours en RV, en réunion, en vacances ou déjà partie, les "nous vous rappelons" jamais suivis d'effet ! JAMAIS ! Seule, je me suis sentie seule et ma fille encore plus !
Non, elle n'a pas vécu le rêve que proposait PIE dans sa publication. Relisez-la ! Cependant elle a rencontré des gens très généreux, qui ont en leur temps atténué la difficulté. Si ce séjour ne fut pas totalement un échec, ma fille le doit à elle seule, à sa force de caractère. Elle a pour l'instant gardé d'excellents contacts là-bas. Pourtant, parfois en y repensant elle pleure... Et j'ai pris RV avec une psychologue.
Je suis sincèrement désolée pour votre fille. Au-delà de ce qu'elle a vécu, je crois que le plus difficile est de se retrouver seule devant une telle situation, de n'être pas prise en considération, de n'être pas entendue ni aidée par ceux qui sont responsables... et si bien payés.. Je lui souhaite de se reconstruire et une guérison rapide.
Je crois avoir été aussi naïve de croire les promesses de PIE. Je vis aussi un sentiment d'injustice, mais également de colère. Votre témoignage publié sur internet, est un devoir de justice envers votre fille."
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