vendredi 13 février 2009

Guy Carlier de RTL, polémsite de On refait le monde


Guy Carlier (né le 5 juin 1949 à Argenteuil) est un auteur et chroniqueur radiophonique et télévisuel français.


Guy Carlier réussit une licence de sciences économiques à Nanterre et un diplôme d'études comptables supérieures. Suivant le chemin de son beau-père chef comptable, il devient attaché de direction financière des peintures Tollens puis employé de la société Becob, société d'exploitation de bois africain de André Lévy, père de Bernard-Henri Lévy (au quel il se prendra avec virulence, en déclarant sur France Inter le 1er avril 2003 : « A ceux qui pourraient penser que nous vivons une époque étrange, ou un philosophe procède à l’oraison d’un marchand d’armes, je répondrai que Bernard-Henri Lévy n’est pas un philosophe. ... C’est également un mondain, un pilleur de forêt africaine, un opportuniste... ». Il fut également directeur financier, entre autres pour une société de décoration du milliardaire, armateur, vendeur d'armes saoudien Adnan Kashoggi, comme il l'a révélé lui-même dans un entretien à l'Humanité en date du 20 février 2002. Après la faillite de cette société en 1989, Guy Carlier commence à vivre de sa plume en écrivant des chansons, comme Y a pas que les grands qui rêvent la même année pour Melody. Il a écrit en 2005 la chanson Ce qui ne tue pas nous rend plus fort pour Johnny Hallyday sur son album Ma vérité.


Parallèlement, il laisse des messages humoristiques sur le télé-répondeur de Jean-Luc Delarue sur Europe 1 ; pour amuser son fils, il se crée un personnage de professeur de mathématiques réactionnaire nostalgique de la télévision gaulliste, M. Zermati. Ses messages étant quasiment sélectionnés chaque jour, Delarue finit par l'inviter en studio et l'engage pour participer à la création à la télévision de Ça se discute.
En 1995, sous le pseudonyme de Monsieur Le Tallec (ce personnage était présenté comme le « gaulliste de droite imposé par la direction pour lutter contre le gauchisme rampant »), il écrit ses premières chroniques radiophoniques pour l'émission Dans tous les sens de Laurent Ruquier sur France Inter. Fidèle à la chaîne, il poursuit, après le départ de Ruquier, dans l'émission de Laurence Boccolini Rien à voir. En 2000, il rejoint l'émission de Stéphane Bern Le Fou du roi, toujours sur France Inter.


À partir de septembre 2004, Guy Carlier a remplacé Ariane Massenet dans l'émission télévisée de Marc-Olivier Fogiel On ne peut pas plaire à tout le monde sur France 3 dont la dernière émission a été diffusée le 11 juin 2006. Il exerçait sa chronique Guy Carlier dans le bocal. Il y faisait souvent allusion à ses origines modestes, et ne manquait pas d'épingler ses quelques têtes de turc, comme Évelyne Thomas incarnant Marianne, Carole Rousseau, qui a intenté contre lui des procédures judiciaires, et Élizabeth Teissier, qui a failli partir de l'émission, après qu'il fit allusion à ses relations supposées avec le président François Mitterrand. Depuis septembre 2005, il y pratiquait une nouvelle rubrique, Guy Carlier dans le plasma, spécialement consacrée à l'actualité télévisée.


Depuis janvier 2007, il est chroniqueur sur France 2 dans l'émission cinématographique Jour de Fête et dans l'émission footballistique France 2 Foot.
Par ailleurs, jusqu'en juin 2007, il animait tous les matins à 7h54 sur France Inter une rubrique où il dressait une satire de l'actualité. Pour cette saison radio 2007/2008, Guy Carlier participe à l'émission "On refait le monde" sur RTL.


1 commentaire:

Anonyme a dit…

J'avais l'habitude de l'écouter sur France Inter, mais aujourd'hui : j'ai moins l'occasion de l'entendre... Il me fait beaucoup rire. Chloé

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